dimanche, avril 20, 2025

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Une enfant marocaine de 7 ans perd la vie dans des circonstances étranges


La tragédie d’une fillette marocaine dans un camp en Syrie

La Coordination nationale des familles des Marocains bloqués en Syrie et en Irak a récemment annoncé le décès d’une jeune fille marocaine de seulement 7 ans, retrouvée morte dans le camp de Roj, situé au nord de la Syrie. Selon les informations relayées, l’enfant a été enterrée sans qu’aucune enquête ne soit effectuée pour déterminer les circonstances de sa mort, qui demeurent aux yeux de cette coordination « mystérieuses et dramatiques ».

Indifférence face à un drame humain

Dans un communiqué, la coordination a exprimé son indignation face à l’absence de réaction de l’administration kurde du camp ainsi que des Forces démocratiques syriennes (FDS). Ils dénoncent ce qu’ils perçoivent comme une négligence inacceptable concernant la mort tragique de cette fillette, ajoutant que ce nouvel événement ne fait qu’aggraver la situation d’inquiétude et de souffrance des familles marocaines restées au pays. La coordination appelle à une enquête approfondie et transparente pour faire lumière sur les raisons du décès et pour que justice soit faite, en tenant pour responsables ceux qui auraient pu faire preuve de négligence.

Appel à la communauté internationale

La situation humanitaire à l’intérieur des camps est décrite comme désastreuse. La coordination met en exergue le combat quotidien que doivent mener les détenus, comprenant des Marocains, pour survivre dans des conditions inhumaines. Les pénuries sévères en matière de nourriture et de soins médicaux exacerbent les dangers auxquels sont confrontés les enfants et les femmes, dont la vie est constamment mise en péril.

Dans un appel pressant, les familles demandent au gouvernement marocain et aux acteurs de la société civile de prendre des mesures immédiates pour sauver les citoyens marocains qui se retrouvent piégés dans de telles conditions. Cette situation devient de plus en plus difficile à supporter pour ces familles. « Il est inconcevable que des femmes et des enfants endurent cette détention sans être responsables des situations qui les ont amenés là », soulignent-elles avec désespoir.

Les chiffres alarmants des détenus marocains

D’après les statistiques fournies par la coordination, 97 femmes marocaines sont retenues dans ces camps, accompagnées de 259 enfants. Par ailleurs, 130 hommes, qui auraient combattu en Syrie, sont emprisonnés, tandis que 25 enfants marocains se retrouvent orphelins, accompagnés de 10 autres Marocains, dont deux femmes, détenus en Irak. Le ministère de l’Intérieur marocain confirme un total de 277 Marocains actuellement incarcérés en Syrie et en Irak, répartis en 65 hommes, 30 femmes, 182 enfants, et 17 enfants non-accompagnés.

Le directeur du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a également rapporté que 1.660 Marocains avaient rejoint les rangs de groupes extrémistes en Syrie et en Irak, dont une partie importante constitue des femmes et des enfants. Ce phénomène indique des défis importants de nationalité pour certains, surtout pour les enfants nés de parents non marocains.

Accord entre le gouvernement syrien et les FDS

Un événement marquant a eu lieu le 10 mars, avec la signature d’un accord historique entre le président syrien et le chef des FDS, visant à intégrer ces dernières au sein des institutions de l’État syrien. La coordination des familles a salué cette avancée, considérant que le transfert des Marocains détenus à l’autorité du gouvernement syrien constitue une option favorable. Ils appellent à un suivi rigoureux de cette situation, notamment suite à la récente réunion entre les ministres des Affaires étrangères du Maroc et de la Syrie, signe d’un éventuel rapprochement diplomatique.

Les Forces démocratiques syriennes, composées principalement de militants kurdes, administrent divers camps et prisons dans le nord-est de la Syrie, où sont retenus de nombreux membres de groupes extrémistes, dont des Marocains.

Nécessité d’une intervention internationale

Le décès de cette fillette marocaine met en évidence le besoin urgent d’interventions internationales pour soulager la souffrance persistante des détenus dans ces camps. Les familles, représentant la coordination, insistent sur l’urgence d’une action de la part des autorités marocaines et de la communauté internationale afin d’éviter que d’autres vies soient tragiquement perdues dans ce qu’elles qualifient de véritable enfer sur terre.

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