dimanche, avril 20, 2025

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Une surveillante britannique condamnée pour des relations sexuelles inappropriées avec un détenu en prison : enjeux légaux et éthiques



Une gardienne de prison au Royaume-Uni a été condamnée à 15 mois de détention après avoir eu des relations sexuelles avec un détenu dans l’établissement pénitentiaire de Wandsworth, situé dans le sud-est de Londres.

Les faits se sont produits le 25 juin 2024, quand Linda De Sousa Abreu, âgée de 31 ans, a pénétré dans la cellule de Linton Weirich, un prisonnier condamné pour cambriolage. Leur acte a été filmé par un autre détenu à l’aide d’un téléphone portable, et la vidéo de cinq minutes a rapidement circulé en ligne, permettant au personnel pénitentiaire d’identifier Linda.

Quelques jours plus tard, elle a été appréhendée à l’aéroport d’Heathrow alors qu’elle était sur le point de prendre un vol pour Madrid. Elle avait également appelé la prison pour justifier son absence au travail.

Lors de l’audience, le juge Martin Edmunds a précisé que Linda était en service et en uniforme au moment des faits, et qu’elle avait délibérément mis de côté sa radio de prison, ce qui aurait pu faciliter le vol de ses clés. En outre, le juge a indiqué qu’un deuxième détenu, qui filmait la scène, fumait manifestement du cannabis sans que la gardienne ne prenne de mesures pour l’arrêter.

Le tribunal a fait état de l’enthousiasme évident de Linda pendant l’acte, ainsi que des commentaires incongrus du détenu sur la situation. Le juge a souligné que son comportement était non seulement inapproprié mais nuisait également à l’image du personnel féminin dans les prisons masculines.

En annonçant la peine, le juge a rappelé que Linda était pleinement consciente de l’interdiction de ses actes, qui ont gravement compromis des années d’efforts pour améliorer les conditions et la réputation du personnel féminin au sein des établissements pénitentiaires. Le gouverneur de Wandsworth a aussi noté que les actions de Linda avaient contribué à renforcer la perception des femmes comme des « proies faciles » pour les détenus.

Linda De Sousa Abreu a plaidé coupable et devra purger 15 mois de prison, dont une moitié en détention et l’autre sous surveillance. Elle a avoué ressentir des remords, reconnaissant la honte et la détresse causées à son mari et à sa famille.

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