vendredi, avril 18, 2025

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Viandes rouges : déclin de 38 % du cheptel depuis 2016, imports en hausse


La Situations de la Production Animale Face à la Sécheresse

La sécheresse actuelle ne cesse d’affecter les activités agricoles, notamment l’élevage. Avec une septième année de conditions climatiques adverses, les conséquences sont tangibles sur les pâturages et donc sur la production animale. Le ministre de l’Agriculture, Ahmed El Bouari, a récemment partagé des résultats d’une enquête qui révèlent une chute alarmante de 38 % du cheptel national par rapport aux statistiques de 2016, année marquée par le dernier recensement en agriculture.

Impact Sur le Cheptel National

La diminution du cheptel national a des répercussions sévères sur l’ensemble du secteur de la production animale. Cette crise est principalement due à une dépendance accrue à l’alimentation par fourrage, conséquence directe des conditions de sécheresse dévastatrices. Les éleveurs se battent pour maintenir leurs troupeaux en vie, ce qui entraîne un déséquilibre croissant sur le marché.

Mesures Gouvernementales pour Stabiliser le Marché

Pour contrer la dégradation du marché de la viande, le gouvernement a mis en œuvre plusieurs initiatives. Parmi ces mesures figurent :

  • Suspension des droits de douane sur les importations de viandes et de bétail.
  • Exonération de la TVA sur l’importation de divers animaux, tels que les bovins, ovins, caprins, ainsi que sur la viande rouge.

Ces politiques ont conduit à une hausse des importations, en particulier depuis le début de l’année 2025, permettant de répondre en partie à la demande nationale. L’afflux de 21 800 bovins, 124 000 ovins et 704 tonnes de viande rouge a été noté récemment, contribuant ainsi à la stabilisation du marché et à une diminution progressive des prix, notamment pour les bovins.

Un Programme de Soutien Structuré

Au-delà des mesures immédiates, un programme de soutien complet est en cours, aimant à renforcer la résilience du secteur. Ce programme se décline en plusieurs axes essentiels, tels que :

  • Amélioration de l’alimentation animale, avec un objectif de fournir entre 15 et 18 millions de quintaux de fourrage.
  • Accompagnement technique pour optimiser la productivité des élevages de différents types d’animaux.
  • Renforcement des mesures sanitaires et vétérinaires pour garantir la santé des animaux.
  • Création d’un programme de solidarité visant les zones les plus vulnérables, afin d’aider les petits exploitants à maintenir leurs collègues et à préserver le cheptel.

Perspectives d’Avenir pour le Secteur de l’Élevage

L’objectif principal de ces initiatives gouvernementales est de restructurer et dynamiser l’ensemble de la filière d’élevage. Cela doit être fait tout en garantissant un équilibre entre l’offre et la demande de bétail. Un accent particulier est mis sur le soutien aux jeunes entrepreneurs ayant des projets liés à la production animale, ce qui pourrait revitaliser un secteur essentiel pour l’économie.

Conclusion

Alors que les défis sont nombreux, le gouvernement s’engage à mettre en place des solutions pour aider les éleveurs et stabiliser le marché. Les efforts concertés visent non seulement à faire face à la crise actuelle, mais aussi à préparer l’avenir de l’élevage dans un contexte de changement climatique de plus en plus marqué. La collaboration entre les parties prenantes sera essentielle pour surmonter ces obstacles et garantir la durabilité du secteur agricole.

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